Road trip dans l’Ouest américain : carnet de route à travers les grands espaces
Et si on partait à la rencontre de « l’autre Californie » ?
Lorsque nous annoncions que nous partions faire un road trip en Californie, une chose m’a frappée : tout le monde nous posait les mêmes questions. “Vous allez dans la Death valley ?” “Vous allez visiter le Grand canyon ?” – accessoirement situé dans l’Arizona, mais bref !
Il est très clair qu’un voyage dans l’Ouest américain, est soumis à ce que j’appelle le voyage de course : les gens veulent sauter de parc en parc sans y rester vraiment et sans capter l’essence d’un lieu, ou ici, d’un Etat. Du coup, savent-ils vraiment ce qu’est la California vibe ?
Lorsque j’ai préparé ce voyage de trois semaines, je savais que je ne visiterai pas toute la Californie, trop vaste et trop peu de temps pour vraiment profiter. Je suis une adepte du moins mais mieux. Je voulais sortir un peu des clichés du voyage organisé en Californie où l’on visite uniquement les parcs nationaux les plus connus.
Itinéraire d’un Road trip en Californie (3 semaines de voyage)
Notre voyage débute à San Francisco !
Vraiment, qui n’a jamais rêvé de se rendre sur ce pont mythique avec des fleurs dans les cheveux (only pour ceux qui ont la ref) ? Nous sommes arrivés dans la City by the bay un 23 mai. On nous avait prévenus qu’il y avait toujours une petite brise dans cette ville. 🥲 Une “ptite brise”, qu’ils disaient ! J’ai clairement eu très froid et ai sorti toutes les vestes et pulls que contenait ma valise. Cela dit, nous avons eu très beau temps durant les quatre jours passés sur place. Nous nous levions tôt (entre 6h00 et 7h00) et le fameux brouillard franciscain était bien présent jusqu’en fin de matinée. Il refaisait ensuite sa lente apparition en fin d’après-midi, comme une danse bien rodée.
🪄 𝙼𝚎𝚜 𝚝𝚒𝚙𝚜 :
Louer un vélo et traverser le golden gate bride, attention frisson garantie.
Visiter Alcatraz - prévoir la matinée ou l’après-midi.
Se balader le long des piers de The embarcadero - Nous nous sommes arrêtés par hasard devant le restaurant Bon délire sur le pier 3, une bonne adresse de bistrot français 😉
Nous avons logé à l’hôtel San Francis de Union square, un des premiers hôtels de la ville. Bon emplacement et nous avions une vue imprenable sur la ville, la baie et le pont depuis notre chambre. Petit plus : les ascenseurs en verre qui vous offrent une vue superbe sur San Francisco.
Prendre le vieux tramway de San Francisco (cable car) sur la ligne Powell-Hyde pour descendre et monter les rues mythiques de la City by the bay.
Direction Yosemite -> environ 120 km séparent SF du parc de Yosemite soit 6h de route en fonction de la porte par laquelle vous y entrerez.
Nous avons atteint les limites du parc en fin de journée.
C’est avec l’empressement de gamins que nous avons fait un arrêt devant le panneau annonçant enfin « Yosemite National Park » . Nous avons décidé d’accéder au parc par l’entrée El portal, au sud. Vous roulez à peine que vous tombez sur « Tunnel view » et ce tunnel porte très bien son nom, un point de vue absolument sublime de la vallée s’offre à vous. Cours d’eau et cascades vous accueillent pour vous donner un avant-goût du gigantisme de ce parc national qui me faisait rêver. Sans le prévoir, nous sommes arrivés sur ce point de vue à la golden hour, comme un signe nous confirmant que nous allions vivre un voyage exceptionnel.
🪄 𝙼𝚎𝚜 𝚝𝚒𝚙𝚜 :
Il y a plusieurs entrées pour accéder au Yosemite National Park, il est donc essentiel de préparer votre visite en avance. Munissez-vous d’une carte de Yosemite pour choisir l’entrée la plus pratique selon votre lieu d’arrivée. et le camping que vous avez réservé si vous campez dans le parc. Prenez aussi en compte les distances : Yosemite National Park couvre 3 027 km², soit presque la taille du département des Alpes-Maritimes (4 299 km²). Cela vous donnera une idée de l’ampleur du parc et du temps nécessaire pour circuler entre les différents points d’intérêt
Si vous prévoyez de camper et de passer plusieurs jours au sein du parc, je vous conseille vivement de réserver un camp à l’intérieur. Comme évoqué plus haut, le parc national est très vaste, et vous perdrez énormément de temps à sortir et revenir chaque jour, sans compter la file d’attente aux guérites qui peuvent durer plusieurs heures selon la saison.
Pour camper à Yosemite National Park, il est indispensable de réserver son emplacement à l’avance sur le site officiel : recreation.gov. Les réservations ouvrent six mois à l’avance, et attention : les places partent en quelques minutes seulement. Soyez prêts à vous connecter H-5min avant l’ouverture et à rafraîchir la page régulièrement. Il existe aussi une pré-inscription sous forme de loterie, également accessible sur recreation.gov. Certains jours, il est nécessaire d’obtenir une autorisation de circulation dans le parc (permis d’accès). Toutefois, si vous séjournez plusieurs jours à Yosemite avec un camping réservé, vous n’êtes pas concernés par cette démarche. Dans le cas contraire, il faudra consulter recreation.gov pour obtenir l’autorisation nécessaire.
Notez aussi qu’il n’y a quasiment pas de réseau dans le parc, misez sur le GPS intégré de votre véhicule pour circuler dans le parc.
Niveau randonnée : il y en a bien entendu énormément et pour tous niveaux. Si j’en avais une longue à recommander c’est celle de la Vernal et Nevada Falls, pas facile mais wouah, on en prend plein les mirettes. Nous y étions fin mai et, avec la fonte des neiges les cascades étaient à leur maximum et les températures idéales pour la randonnée. Lancez-vous, vous ne serez pas déçus, après tout ce n’est qu’un pied après l’autre 😉
Durée : 4-5 jours pour explorer balades et paysages majestueux. Une visite d’une journée seulement est trop courte et diminue vos chances d’apercevoir un ours noir 🐻
Nous quittons Yosemite par le Nord, et traversons des paysages encore enneigés, avec des lacs partiellement gelés par endroits.
Au sein du même parc national, vous êtes transportés sur des paysages différents. Nous décidons de faire un stop pour la nuit sur les berges du Mono lake, avant ça, nous faisons un arrêt dans la ville de Mammoth lakes pour flâner un peu et manger une pizza dans un petit resto dans lequel on passe un match de baseball - welcome in the USA. Cette nuit au bord du lac Mono, il n’y avait que nous, le ciel étoilé et un silence rare…
Nous quittons ce beau lac salé pour suivre une piste de terre qui nous emmène à Bodie, une ville minière fantôme de la fin du 19ème siècle.
Installée dans une sorte cuvette entre les collines vous ne pouvez pas faire un meilleur décor pour vous projeter à l’époque de la ruée vers l’or. Naviguez entre les différents bâtiments encore debout et dont certains sont ouverts pour visite et plongez-vous dans la peau d’un pionnier de la west coast en quête de fortune. L’entrée est payante (7$ par adulte) mais cela vaut le détour sur votre route vers le Nord.
Nous mettons les voiles direction le Lac Tahoe, environ 170km depuis Bodie.
Le lac Tahoe est le plus grand lac de montagne d’Amérique du Nord, à cheval entre la Californie et le Nevada. Nous arrivons par South lake tahoe, une commune que je n’ai immédiatement pas aimée : gros buildings, affiches clinquantes de casino, aucune âme.
Après une brève halte pour nous dégourdir les jambes le long du lac, nous traçons notre route jusqu’à faire arrêt à notre camp Sugar Pine sur la rive gauche du lac pour les trois prochains jours.
Nous décidons que nous passerons les jours qui suivent à nous reposer, nous balader tranquillement, pour récupérer des derniers jours intenses de marche et de conduite. Ce lac immense ne donne pas du tout l’impression d’être situé à 1 900m d’altitude tant il grouille d’activités. Les cimes des montagnes qui le bordent sont enneigées et les eaux sont cristallines. Il suffit de s’arrêter sur le bord de la route pour se frayer un chemin le long du lac et se balader ou se baigner en fonction de la saison.
Plus au nord de la rive gauche du lac, arrêtez-vous dans la bourgade de Tahoe city pour dénicher de petits souvenirs, bien plus charmante que South lake Tahoe. Pour notre dernier jour dans les environs nous nous levons tôt pour faire du kayak dans Emerald bay, nous sommes quasiment seuls, l’eau est glaciale mais un vrai calme vous enveloppe comme nous pagayons lentement au milieu des sapins et calocèdres. Ne faites pas l’impasse sur cette virée sur l’eau.
Nous nous enfonçons dans le cœur de la Californie pour rejoindre lentement le Parc de Lassen Volcanic.
Ce national park n’est pas renseigné sur la carte de mon guide, mais nous y faisons arrêt, il y a très peu de monde car peu connu mais aussi car la neige bloque plusieurs routes au sein du parc. Laissez-vous tenter par la balade qui fait la boucle du lac Helen : elle vous offrira une vue imprenable sur le Lassen Peak. De nombreux sentiers de randonné sillonnent ces paysages sauvages et vous feront traverser des geysers bouillonnants, des lacs et autres forêts anciennes. Une ambiance toute particulière règne sur ce coin reculé de Californie. Nous nous arrêtons à l’orée d’une forêt pour la nuit ; un foyer de feu éteint est jonché de cartouches de fusil – ambiance made in USA.
Une longue route nous attend sillonnant les routes reculées de Californie pour rejoindre la côte Pacific à la frontière de l’Oregon. Nous traversons des communes désertes et typiques de ce que l’on peut s’imaginer de l’Amérique profonde, voyage hors des sentiers battus disions-nous ?
Notre premier stop sur la côte Pacific se fait dans le Redwood forest national park, au sud de Crescent city. Il s’agit d’une zone de la côte californienne très sauvage et peu peuplée. Nous longeons la route 101 bordée d’une part d’une côte déchiquetée et désolée et d’autre part de la forêt de séquoias se déployant sur des collines, une beauté sauvage, brute se dégage de cet endroit. Lorsque le soleil débute sa lente descente pour plonger dans l’océan déchaîné, nous faisons stop, happés par cette beauté naturelle, pour dîner en tête à tête avec les vagues du Pacific.
Tôt le matin, nous partons pour une randonnée à travers cette forêt d’arbres millénaires, nous croisons un troupeau de wapitis et c’était une première pour nous 🙂 attention, ils chargent ! Nous nous enfonçons dans la forêt et l’épaisse canopée nous coupe de toute notion de temps ou de bruit pouvant provenir de l’extérieur de ce cocon de verdure. Il vaut mieux ne pas perdre le sentier ; nous ne croisons quasiment personne durant les quatre heures de marche. Nous finissons par quitter le couvert de la forêt pour déboucher sur une plage déserte, le Pacific devant les séquoias en fond…
Nous progressons maintenant vers le Sud le long de la côte avec pour objectif d’atteindre la fameuse Highway 1. Avant cela, nous nous arrêtons dans la petite ville d’Eurêka, qui méritait un arrêt selon mes lectures. Je préfère passer rapidement sur cette étape car selon moi cette petite ville ne présente absolument aucun intérêt, nous y restons quelques heures et poursuivons le long de la 101.
Nous nous arrêtons à Mendocino, et là, quel bonheur ! Nous tombons immédiatement sous le charme de cette bourgade de bord d’océan. Nous déambulons dans les rues bordées de petites maisons en bois colorés, de jolies boutiques et de bons spots pour manger nous accueillent. Nous décidons de rester quelques jours, c’est l’avantage du van, un endroit nous plaît on décide de prolonger et si cela ne nous plaît pas, on trace la route. Nous passons devant un restaurant avec une cuisine à l’accent français et décidons de réserver pour le soir, déjà impatients de manger ce qui s’annonce être un bon repas.
🪄 𝙼𝚎𝚜 𝚝𝚒𝚙𝚜 :
Vous pourrez observer des baleines à Mendocino de novembre à avril.
Choisissez Mendo comme point de chute et profiter des sentiers alentours longeant l’océan pour faire des balades ressourçantes.
Nous avons mangé au Café beaujolais et chez Luna trattoria, nous nous sommes régalés 🍷
Nous poursuivons notre route vers le Sud avec en ligne de mire la Napa et la Sonoma vallée. Petit à petit on retrouve un beau ciel bleu et de la chaleur, quelque peu perdu au début de notre descente le long de la côte. Napa est une petite ville chic, il est agréable de s’y balader avant ou après avoir visité quelques domaines viticoles.
🪄 𝙼𝚎𝚜 𝚝𝚒𝚙𝚜 :
Les dégustations de vin son payantes, grosso modo vous payez votre verre de vin comme dans un bar (entre 20 à 30$ environ).
Certaines visites de domaine sont payantes et doivent être réservées en amont.
Nous repassons de l’autre côté de la baie pour rejoindre Capitola, une petite ville très mignonne en bord d’océan. Un arrêt idéal pour surfer, chiller, et profiter de la plage.
🪄 𝙼𝚎𝚜 𝚝𝚒𝚙𝚜 :
Nous avons mangé un midi à La marea cafe et c’était un good spot pour de la nourriture simple et faite maison 🙂
Il n’y a plus beaucoup de freecamp dans cette zone, pour ceux qui voyagent en véhicule aménagé.
Lors de l’organisation de notre voyage nous n’étions pas supposés descendre plus bas que San Francisco mais nous avions du temps alors nous avons décidé de descendre jusqu’à Monterey, j’avais lu que nous pouvions observer des baleines alors on a mis les gazes encore plus au sud. C’est une petite station balnéaire avec des commerces typiques de souvenirs, glaciers et magasins de bonbon sur un promontoire en bois. Ce qui nous a marqué c’est la prédominance de la faune, les plages sont bondées de phoques, vous pouvez très facilement voir des loutres aussi et beaucoup d’oiseaux marins. Nous nous sommes arrêté le long d’une promenade longeant la baie pour passer la nuit et il était agréable de se balader au bord de l’eau pour observer les animaux. Nous avons pris un bateau pour partir en mer et tenter d’apercevoir des baleines, malgré mon mal de mer (Mercalm, Nausicalm et autres cachets anti mal de mer sont essentiels). Spoiler alert : vous n’apercevrez pas des baleines, elles frôleront littéralement votre bateau ! C’était une première pour moi, je n’avais jamais vu de baleines et nous en avons vu une dizaine, sauts, jets d’eau et autres acrobaties majestueuses !
Poussés par ces belles rencontres nous descendons encore un peu plus pour passer deux jours à Carmel-by-the-sea, une petite ville très bourgeoise et bien mignonne. Nous avons flâné et fait des achats dans les nombreuses jolies boutiques, nous avons profité de la belle plage du centre et avons suivi le sentier qui l’a borde.
Pour notre dernière nuit en Californie, nous avons choisi un spot perdu le long de l’océan. Nous avons marché le long de falaises qui surplombent l’étendu infini du Pacific, admiré le coucher du soleil qui nous invitait à revenir un jour dans ce coin d’Amérique, ce que nous ferons, assurément. Merci pour ce merveilleux voyage de « l’Autre Californie ».
Quand partir en Californie ?
Il s’agit bien ici de LA question à se poser avant toute organisation de voyage. La Californie est aussi vaste que certains pays Européens, alors évidement le climat n’est pas le même partout. Nous avons eu 0° à Yosemite et 35° dans les terres plus au nord.
Mon conseil, si vous souhaitez éviter la trop forte affluence est d’éviter les mois de juillet et août. Pour vos randonnées vous ne souffrirez pas de la chaleur, plus de chance de rencontrer des animaux mais aussi les cours d’eau et cascades seront plus généreux. Il s’agit ici de s’adapter aux endroits et activités que vous souhaitez réaliser lors de votre voyage, si vous prévoyez du farniente sur la plage et de la baignade, l’été pourra vous ravir 🙂
Rappel évident mais toutefois nécessaire, la Californie est située dans l’hémisphère nord comme la France alors nous avons les mêmes saisons en même temps.
Louer un véhicule
Le sujet sensible lors de tout voyage, true or not ? On a toujours peur de flinguer le véhicule, on tourne sans cesse la question de savoir si on prend l’assurance en plus blablabla.
Déjà, abordons la question principale de quel véhicule choisir ? Voiture, van aménagé, pick-up etc… Tout dépend si vous souhaitez réaliser ce road trip en toute autonomie avec un van aménagé/camping car ou avec une voiture et dormir dans des hôtels. Dans tous les cas, sachez que les routes américaines sont absolument adaptées aux gros véhicules, rien à voir avec nos petites routes et nos petits emplacements de stationnement minuscules. Ici les pick up sont rois et les autoroutes ont six voies, les Américains ont également un autre rapport au camping donc tout est prévu pour les vans, camping-car (RV aux USA) et caravane.
Pour notre part, nous savions que nous voulions vivre l’aventure de l’Ouest américain en van aménagé. Notre choix s’est porté sur Indie camper, peu importe la compagnie que vous sélectionnerez, voici les points de vigilances :
Faites un état des lieux minutieux du véhicule avec photos horodatées de l’intérieur et de l’extérieur sans oublier la photo du compteur et des jauges éventuelles (carburant, gaz, eau…) nous avons eu une mauvaise surprise avec le tuyau de remplissage de notre réservoir d’eau qui était cassé, et quand j’ai écrit au service client ils m’ont gentiment répondu que ce n’était pas leur problème car nous avions fait un état des lieux. Donc on pouvait plus utiliser ni douche ni toilettes 🥲
Favorisez un véhicule avec un GPS intégré (pour les zones sans réseau, je pense à Yosemite où cela nous a sauvé)
Si vous disposez d’un frigo, assurez-vous qu’il fonctionne bien.
Vérifiez bien si vous êtes en kilométrage illimités et sinon notez le tarif du km supplémentaire
Assurez-vous que les papiers que l’on vous a remis sont bien ceux correspondants au véhicule avec lequel vous partez – expérience vécue en Nouvelle-Zélande
Budget à prévoir pour un road trip dans l’Ouest américain
Question sensible, encore une fois cela dépend de la durée de votre voyage, de vos exigences aussi. Alors je préfère restée générale sur ce sujet, mais sachez qu’un road trip en Californie n’est pas un voyage bon marché.
Billets d’avion : cela va dépendre de votre aéroport de départ et d’arrivée et de la saison. Pour notre part nous en avons eu pour 2 000€ pour deux aller/retour pour des vols : Nice - San Francisco en partant le 23 mai 2025 avec la compagnie Swiss International.
Location véhicule : Pour 19 nuits nous avons payé 4 020€ le van aménagé sans kilométrage illimité (75 miles/jour). *Pensez que vous devrez verser un dépôt de garantie.
Campings : Comptez entre 18 et 40€ par nuit et par personne pour un camping. Le prix sera variable en fonction que vous disposiez d’une voiture (emplacement tente), van aménagé ou camping-car. Les douches peuvent être payantes en supplément, environ 1$/6min d’utilisation d’eau.
Courses au supermarché : Les courses sont relativement chères en Californie, même en mangeant des produits basiques. Walmart est un des supermarchés les moins chers. Nous n’avons pas spécialement chercher les magasins les moins chers sur notre route mais avons plutôt fait nos emplettes lorsqu’un supermarché se présentait sur notre itinéraire. Les premières courses pour les quatre jours passés à Yosemite nous ont coûté l’équivalent de 200€ pour des achats basiques (de quoi faire des salades, pâtes, fruits, biscuits…)
Carburant : Le carburant est un petit peu moins cher qu’en France. Le budget à accorder à ce post va dépendre du trajet que vous avez prévu, nous avons fait environ 3 000 – 3 500km avec le van, pour ce type de véhicule et pour un itinéraire plus ou moins similaire envisagez entre 350 et 650€ de budget pour avoir des latitudes dans votre itinéraire aussi. Le prix du litre d’essence est d’environ 1$
Conseils pratiques
Ne faites pas votre change dans les aéroports qui prennent des frais plus élevés. Faites une petite étude auprès de quelques bureaux de change autour de chez vous et choisissez le plus avantageux pour vos liquidités. Pensez également à prendre des renseignements auprès de votre banque afin de connaître les frais appliqués sur l’utilisation de votre carte hors zone €.
Concernant l’utilisation de votre mobile aux Etats-Unis, le mieux est encore d’avoir une offre directement avec votre fournisseur en France. Renseignez-vous auprès d’Holafly qui propose de bonnes offres. En ville, vous trouverez des magasins un peu partout affichant la vente de carte SIM ou eSim.
America the beautifull, le pass qui permet d’accéder à plusieurs parcs nationaux. Coût : 80$ et valable pour un véhicule et 4 personnes par véhicule. Ce pass est rentable dès 4 parcs nationaux visités présents dans cette liste : Parcs Nationaux A noter que la visite d’Alcatraz est considérée comme un National Park.
N’oubliez pas de prévoir une prise adaptée au secteur américain, l’achat en aéroport est toujours plus cher.
Les applications que je peux conseiller de télécharger en amont : Xe currency (pour vous y retrouver avec le change), si vous voyagez en van ou camping-car : park4night pour trouver vos emplacements de nuit. Maps.me pour se diriger sans réseau.
Si la question de prendre une assurance santé pour votre voyage se posait, sachez que certains réseaux de paiement (je pense à Visa notamment) incluent des garanties de rapatriement dans leur carte (je pense aux cartes Gold), pour payer des frais à l’étranger il faudra une assurance voyage, je peux vous suggérer Chapka.
Les unités de mesure sont différentes aux Etats-Unis. Pour les températures il s’agit du degré Fahrenheit, pour la vitesse on parle en mph (miles par heure) attention donc sur la route.
Un road trip dans l’Ouest américain est un voyage qui se prépare, pour être sûrs de ne pas passer à côté de vos incontournables. Peu importe la forme qu’il prendra, ce qui est certain c’est qu’il marquera vos esprits.